Les 13 desserts
Noël est la période des traditions. Les desserts font partis d’une tradition ancestrale dans de nombreux foyers notamment en Provence. Le défi à Noël c’est de se rappeler de tous les desserts avant l’oncle Georges. Mais une fois qu’on s’en souvient, sait-on pourquoi ils sont sur notre table ? Dans ce billet, je vous propose de vous conter l’histoire des desserts et leurs significations. Bonne lecture !
En Provence, la tradition veut qu’on serve 13 desserts au Réveillon : 12 pour les Apôtres et 1 pour le Christ. Cette tradition est installée depuis le 17ème siècle. Avec le temps, la liste des 13 desserts peut varier d’une ville à l’autre de Provence.
Une chose est sûre, ils sont servis en abondance et restent 3 jours sur la table : chacun des convives peut alors y goûter et y revenir.
Les 4 mendiants sont également communs. Ce sont 4 fruits secs qu’on appelle en référence aux 4 principaux ordres religieux de l’époque :
- les figues séchées pour les Franciscains
- les raisins secs pour les Dominicains
- les amandes pour les Carmélites
- les noix pour les Augustins.
Ensuite, on ajoute des fruits frais des récoltes de Septembre et des fruits exotiques, rappels des anciennes colonies. On peut retrouver des raisins, du melon d’eau, des oranges (symboles de richesse), des dattes (symboles du Christ venu d’Orient), mais aussi des kiwis, de l’ananas ou encore des mangues.
Puis on ajoute 3 types de nougats : blanc, rouge et noir.
La reine des 13 desserts est la délicieuse Pompe à l’huile : gâteau à la fleur d’oranger que Pistachier, santon de la crèche, amène avec lui.
La tradition veut qu’on la rompe et non qu’on la coupe pour ne pas se retrouver ruiné l’année suivante. Plusieurs recettes existent, je vous glisse l’une d’entre elle ci-dessous.
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